Le voyage commence où la lumière s’éprend d’un or discret. Au bord du monde l’arche massive nous raconte des histoires. Une arche qui évoque une vague géante interrompue dans sa déferlante. Des sculptures monumentales ouvrent la marche… La légende de l’oiseau gardien, protecteur de ceux qui dorment, le conte de l’oiseau passeur, lequel guide vers l’éternité les songes du dormeur de pierre… Territoire figé et respiration suspendue de la vie elle-même, les stalactites se souviennent en complétant l’arche d’une civilisation perdue…
Nous aurons beau repousser toujours plus loin nos pas, nous ne saurons jamais où nous sommes vraiment… Si cet oiseau pouvait chanter, remuer une aile, nous dire quel secret fossile sommeille au fond de son œil sombre… La morale de la fable s’est évanouie quelque part, entre ce monde et un autre, ne reste que cette douce chaleur dont la source ne nous est pas dévoilée, juste une couleur aux tons chauds et apaisants comme un échantillon d’espérance, là-bas, qui nous attendrait.