Quelques idées d’abord. La volonté des lignes vers la forme. Arrêt sur image quand le monde se transforme. Épreuve de destruction-construction, les deux pourchassent un équilibre impossible, qui tient le début, où commence la fin ? Vieille lune, sphère-aimant, masse blanche et grise qui aspire l’énergie vitale de ce qui gît en contrebas, le satellite dominant la scène écrase, oppresse et asphyxie !
Difficile à appréhender, accroché à l’abstraction, Élévation interroge le passant. Tours, immeubles, palais ou simples roches, les morsures des lézardes semblent emporter le rêve d’une cité vers un autre monde… Ailleurs, peut-être
plus haut, là où ce qui nous paraît chaotique et déstructuré renaîtra sous un nouveau soleil, fera peau neuve, refondra ses chairs épaisses loin des taches de sang et de terre mouillée.